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Mickaël Jean Laurent MÉHEUX

Male 1979 - 1993  (14 years)


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Generation: 1

  1. 1.  Mickaël Jean Laurent MÉHEUX was born on 25 Jun 1979 in Caen, Calvados, France (son of Yann MÉHEUX DRIANO and Marie José Claudine Andrée DEVIDAS); died on 10 Nov 1993 in Saint-Martial-de-Mirambeau, Charente-Maritime, France.

Generation: 2

  1. 2.  Yann MÉHEUX DRIANO was born about 1956.

    Notes:

    C’était il y a 25 ans... le carambolage de Mirambeau
    Le 10 novembre 1993, 15 personnes périssaient sur l’autoroute A10 en Charente-Maritime dans l’un des carambolages les plus meurtriers de France. Retour sur ce drame avec un rescapé.

    Publié le 10/11/2018 à 08h00 • Mis à jour le 12/06/2020 à 13h16

     En fin de journée sur l’A10, dans le sens Paris-Bordeaux, à hauteur de Saint-Martial-de-Mirambeau, il fait nuit et il pleut. Nous sommes le 10 novembre 1993. Un camion s’arrête sur le bas côté, un autre freine et se retrouve en travers, sur les voies. C’est le début d’un énorme carambolage qui comptera près de 50 voitures et 6 poids lourds. Bilan : 15 morts et 46 blessés. Ce soir-là, Yann Méheux Driano a perdu sa femme et ses deux enfants âgés de 14 et 10 ans : « Il y a des scènes que je ne pourrais jamais oublier. Par exemple, mon fils qui me tend les bras. »
     En 2002, vient le temps des procès. Quinze personnes sont condamnées à des peines symboliques : amendes et suspensions de permis. Une page judiciaire se tourne, une autre vie commence pour Yann : « J’ai rebâti. Aujourd’hui, je continue j’ai une femme et des enfants. La vie a repris ses droits même si ça ne change rien à ce qui s’est passé.»
     Yann Méheux Driano a choisi de s’investir dans la prévention routière. Il raconte son histoire lors de stages. Mais son combat va au-delà du témoignage. Il espère encore des changements concrets dans les infrastructures routières : "Ce qu’on met en place aujourd’hui sur les routes n’est pas suffisant. Cela fait partie de mes échecs. »
     Les familles des victimes du carambolage de Mirambeau ne se voient plus beaucoup. Vingt-cinq ans après le drame, les souvenirs restent gravés dans les mémoires et sur une petite plaque, le long de l’autoroute A10.

    Source: FR3 Nouvelle-Aquitaine

    Yann married Marie José Claudine Andrée DEVIDAS. Marie (daughter of Gilbert DEVIDAS and Renée MARCILLAUD) was born on 5 Jun 1954 in Cadillac, Gironde, France; died on 10 Nov 1993 in Saint-Martial-de-Mirambeau, Charente-Maritime, France. [Group Sheet] [Family Chart]


  2. 3.  Marie José Claudine Andrée DEVIDAS was born on 5 Jun 1954 in Cadillac, Gironde, France (daughter of Gilbert DEVIDAS and Renée MARCILLAUD); died on 10 Nov 1993 in Saint-Martial-de-Mirambeau, Charente-Maritime, France.

    Notes:

    Il y a un an, 15 morts dans un brasier sur l’autoroute A10
    L’Humanité — Vendredi 11 Novembre 1994

    Le 10 novembre 1993, un violent carambolage dans lequel étaient impliqués plusieurs camions bouleversait et interrogeait la France. Le débat sur les moyens de transport était ouvert. Un an après, le gouvernement continue à privilégier la route.

     Une cérémonie commémorative a été organisée, jeudi, à Mirambeau (Charente-Maritime), un an après le carambolage de l’A10, entre Paris et Bordeaux, qui a fait, le 10 novembre 1993, 15 morts et 55 blessés. Une messe, qui a réuni quelque 200 personnes, parmi lesquelles des rescapés, les familles de victimes, ainsi que sauveteurs et gendarmes, a été célébrée à 11 heures en l’église de Saint-Martial-de-Mirambeau, village où avaient été rassemblés les corps après l’accident.
     Les rescapés et familles de victimes se sont ensuite rendus sur les lieux du drame. Une plaque commémorative portant l’inscription «Aux victimes de l’accident du 10 novembre 1993» a été déposée, ainsi que plusieurs gerbes de fleurs, dont une du ministre des Transports et une autre du préfet de la Charente-Maritime. Après la cérémonie, Me Jacques Vincens, l’avocat de l’Association de défense et de soutien aux victimes et familles de victimes de l’accident de l’A10 (ADVIFA), a annoncé qu’une cellule constituée de 6 à 7 psychologues allait être mise en place au sein de l’ADVIFA afin de venir en aide aux «personnes qui souffrent encore dans leur chair et dans leur tête». Il a également déclaré qu’il allait proposer l’intégration d’une telle cellule dans le plan ORSEC, déclenché en cas de catastrophe ou d’urgence collective.
     «Un halo rougeâtre, comme une cloche de lumière. Un enchevêtrement de voitures carbonisées. Et puis l’odeur... insoutenable.» Un an après, rescapés et secouristes sont toujours sous le choc et ont en mémoire cette vision de cauchemar. Ce jour-là, à 19 h 30, la circulation est dense. Il pleut. A la hauteur de Mirambeau, la fumée qui s’échappe d’un camion stationné sur la bande d’arrêt d’urgence provoque un accident en chaîne, mêlant 46 véhicules légers et 6 ensembles routiers. Le feu gagne la plupart des voitures. Un gigantesque brasier s’étend sur 150 mètres d’autoroute. Les sauveteurs auront les pires difficultés à extraire les victimes des tôles froissées et calcinées. Au point que le bilan de la tragédie ne pourra définitivement être établi que le surlendemain. L’identification des victimes prendra plusieurs jours. Le 13 novembre, deux conducteurs de camion sont mis en examen pour homicides involontaires: Raymond Ramirez, dont la remorque s’est mise en travers de la chaussée lorsqu’il a dû freiner, et Mariusz Pawlowsky, un chauffeur polonais qui conduisait le dernier poids lourd, celui qui a percuté par l’arrière une file de voitures déjà immobilisées ou accidentées.
     Un an après, le dossier est au point mort. L’instruction, qui a été confiée à Dominique Guiraud, juge d’instruction à Saintes, est suspendue à la remise du rapport des experts dont les conclusions étaient attendues au printemps, puis repoussées pour être transmises, peut-être, au début de 1995. Ces experts doivent décrire ce qui s’est passé, l’ordre des chocs, leur force et surtout la cause de l’incendie qui constitue la particularité de cet accident. Leur travail consiste notamment à désosser chacun des véhicules pour établir la résistance mécanique et l’énergie cinétique afin de déduire la vitesse. Quelques heures après l’accident, le ministre des Transports avait, en effet, hâtivement bouclé l’enquête.
     Selon lui, la cause du carambolage était la vitesse. Un peu comme si les automobilistes avaient volontairement choisi de mourir à Mirambeau. «Il y a un problème national qui est en chacun de nous. Nous nous transformons en prenant le volant. Cela peut conduire à une catastrophe de ce genre», avait-il dit. Mais l’émotion dans le pays avait permis d’ouvrir en grand le dossier des transports et de leur sécurité dans notre pays. La question, ni technique ni utopique, appelait, en effet, une réponse politique: celle d’un choix de civilisation. Un an après, le ministre a apporté la sienne. Celle qui consiste à continuer à privilégier la route au détriment des autres moyens de transports, en décidant de lancer un programme autoroutier sur 3.000 nouveaux kilomètres, et en engageant la SNCF à supprimer des liaisons, des gares, ou des ateliers de maintenance, comme à Vitry, dans le Val-de-Marne.
     Et, un an après, le ministre en est encore au stade des effets d’annonce. Il prépare, a-t-il précisé, des mesures destinées, selon lui, à éviter de tels accidents. Un projet de loi viserait à transformer de contraventions en délits les excès dépassant de plus de 50 km/h les vitesses autorisées, et le débridage des limiteurs de vitesse ou des chronotachygraphes installés à bord des camions. Par ailleurs, sur certains itinéraires autoroutiers les plus chargés, la circulation des poids lourds, déjà interdite le week-end, le sera aussi les jours de forte circulation. Mais des dérogations seront toujours possibles. En outre, à partir du 1er mai 1995, les poids lourds devront avoir des réservoirs de carburant renforcés, offrant une meilleure résistance aux chocs.
     Un an après, les rescapés et les familles des victimes ont cependant l’impression d’avoir été oubliés. Yann Méheux, le président de l’ADVIFA a annoncé son intention d’engager une action en référé en vue d’obtenir des indemnisations à titre provisoire pour les victimes. Celles-ci se heurtent toujours aux compagnies d’assurances et certaines se sont même vu pénaliser d’un malus.

    DOMINIQUE BEGLES.

    Children:
    1. 1. Mickaël Jean Laurent MÉHEUX was born on 25 Jun 1979 in Caen, Calvados, France; died on 10 Nov 1993 in Saint-Martial-de-Mirambeau, Charente-Maritime, France.
    2. Magalie Marie Line Joëlle MÉHEUX was born on 25 Jun 1983 in Poitiers, Vienne, France; died on 10 Nov 1993 in Saint-Martial-de-Mirambeau, Charente-Maritime, France.


Generation: 3

  1. 6.  Gilbert DEVIDAS was born on 26 Mar 1924 in Bordeaux, Gironde, France (son of Pierre Louis DEVIDAS and Sabine Élisa BRIAT); died on 17 Jan 2012 in Pau, Pyrénées-Atlantiques, France; was buried in Cadillac, Gironde, France.

    Other Events and Attributes:

    • Also Known As: Pierre Jean Gilbert

    Gilbert married Renée MARCILLAUD. Renée was born in Cadillac, Gironde, France. [Group Sheet] [Family Chart]


  2. 7.  Renée MARCILLAUD was born in Cadillac, Gironde, France.
    Children:
    1. 3. Marie José Claudine Andrée DEVIDAS was born on 5 Jun 1954 in Cadillac, Gironde, France; died on 10 Nov 1993 in Saint-Martial-de-Mirambeau, Charente-Maritime, France.
    2. Pierre Jean Philippe DEVIDAS was born on 22 May 1955 in Cadillac, Gironde, France; died on 26 May 2018 in Pau, Pyrénées-Atlantiques, France; was buried in Cadillac, Gironde, France.
    3. Marie Line DEVIDAS was born est 1958.
    4. Pierre DEVIDAS was born est 1961.


Generation: 4

  1. 12.  Pierre Louis DEVIDAS was born on 26 Feb 1891 in Lamarque, Gironde, France (son of Jean DEVIDAS and Marie Louise GIRAUDIN); died on 11 Sep 1957 in Cadillac, Gironde, France; was buried in Cadillac, Gironde, France.

    Other Events and Attributes:

    • Residence: From 1914 to 1919, Zerbst, Saxe-Anhalt, Germany
    • Residence: 1924, Bordeaux, Gironde, France
    • Residence: 1926, Cadillac, Gironde, France

    Notes:

    Fiche d’identité militaire de Devidas, Pierre Louis

    État Civil : Né le 26 févirer 1891 à Larmarque, canton de Castelnau, département de la Gironde, résidant au Bouscat, canton de Bordeaux, département de la Gironde, profession d’employé de Commerce. Fils de Jean et de Marie Louise Giraudin domiciliés au Bouscat, canton de Bordeaux, département de la Gironde.

    Signalement : Cheveux châtain moyen ; yeux châtain foncé ; teint clair ; taille 1m59 ; visage ovale ; degré d’instruction générale : 3

    Décision du conseil de révision : classé dans la 1re partie de la liste en 1912.

    Détail des services et mutations diverses : Inscrit sous le n° 130 de la liste du 1er canton de Bordeaux. — Incorporé à compter du 8 octobre 1912. Dirigé au corps le 8 octobre 1912. — Nommé Caporal le 30 août 1913. — Nommé Sergent le 30 janvier 1914. — Prisonnier le 22 août 1914 à Bertrix (Belgique). Interné à Zerbst (Allemagne). — Rapatrié et passé au 144e d’Infanterie le 19 février 1919. — Affecté au 57e Régt. d’Infanterie le 1er août 1924. — Classé sans affectation le 1er mai 1929. — Deux enfants — Classé affecté spécial à la Sté Rurale de Distribution d’Électricité de la Benauge le 18 mars 1932 comme Directeur Général.

    Localités successives habitées : 17 janvier 1924 : rue Bigot, 26 à Bordeaux — 4 juin 1926 : Cadillac (Directeur à la Société d’Électricité de la Benauge)

    Pierre married Sabine Élisa BRIAT on 15 Oct 1921 in Bordeaux, Gironde, France. Sabine (daughter of Jean BRIAT and Eugénie Ernestine DUCHÉ) was born on 23 Aug 1894 in Le Bouscat, Gironde, France; died on 23 Jul 1987 in Bordeaux, Gironde, France; was buried in Cadillac, Gironde, France. [Group Sheet] [Family Chart]


  2. 13.  Sabine Élisa BRIAT was born on 23 Aug 1894 in Le Bouscat, Gironde, France (daughter of Jean BRIAT and Eugénie Ernestine DUCHÉ); died on 23 Jul 1987 in Bordeaux, Gironde, France; was buried in Cadillac, Gironde, France.
    Children:
    1. 6. Gilbert DEVIDAS was born on 26 Mar 1924 in Bordeaux, Gironde, France; died on 17 Jan 2012 in Pau, Pyrénées-Atlantiques, France; was buried in Cadillac, Gironde, France.
    2. Claudine DEVIDAS was born on 25 Apr 1925 in Bordeaux, Gironde, France; died on 14 Feb 1996 in Bordeaux, Gironde, France; was buried in Cadillac, Gironde, France.
    3. Capt. Jean DEVIDAS was born est 1930; died on 18 Mar 1971 in Clamart, Hauts-de-Seine, France; was buried in Cadillac, Gironde, France.