L’an mil huit cent soixante-huit, le jeudi vingt-deux octobre, à dix heures du matin.
Par devant nous Vincent Blanché, adjoint au maire du dix-septième arrondissement de Paris, officier de l’état civil délégué, ont comparu publiquement en cette mairie :
Georges Henry Joachim Lucet, employé, âgé de quarante-deux ans, né à Tours (Indre et Loire) le treize octobre mil huit cent vingt-six, demeurant sur cet arrondissement, rue de l’Église 36, fils majeur de
Georges Henry Lucet, professeur au Lycée de Nantes (Loire inférieure) y demeurant, consentant au mariage, suivant acte reçu par Me Jouön notaire au dit lieu, le onze de ce mois, enregistré et de
Marie Girard, son épouse, décédée à Huismes (Indre et Loire) le dix août mil huit cent soixante-deux ; veuf de Louise Magdeleine Bouché, décédée à Nantes, le quatorze août mil huit cent cinquante-six ; et
Mathile Clotilde Bonraisin, sans profession, âgée de quarante ans, née à Nantes, le neuf août mil huit cent vingt-huit, demeurant susdite [maison ?], fille majeure de
Jean Baptiste Bonraisin, décédé à Nantes le vingt-deux décembre mil huit cent trente-un, et de
Marie Anne Mouraud, sa veuve, rentière, demeurant à Paris, Marché Ste Catherine 1, consentant au mariage, suivant acte reçu par Me Baron, notaire à Paris, le neuf de ce mois, enregistré ; veuf [veuve ?] de Aimé Dominique Desalle, décédé à Nantes, le quatorze juillet mil huit cent soixante-six.
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage, dont les publications ont été faites sans opposition en cette mairie, les dimanches onze et dix-huit de ce mois, à midi. À l’appui de leur réquisistion, les comparants nous ont remis leurs actes de naissance, le consentement du père du futur, les actes de décès de sa mère et de sa précédente femme, ceux du père et du précédent époux de la future et le consentement de sa mère. Les futurs époux nous ont en exécution de la loi du dix juillet mil huit cent cinquante, déclaré qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage. Après avoir donné lecture des pièces ci-dessus et du chapitre six, titre cinq, livre premier du code Napoléon, nous avons demandé aux futurs époux s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme ; chacun d’eux ayant répondu affirmativement, nous déclarons au nom de la loi que Georges Henry Joachim Lucet et Mathilde Clotilde Bonraisin son unis par le mariage.
En présence de Charles Antoine Ollivieri, secrétaire du Parquet au Conseil de Préfecture de la Seine, âgé de trente-cinq ans, demeurant avenue du Maine 32 ; Alphonse Dubarle, agent d’affaires, âgé de cinquante ans, demeurant rue Meslay 24, Remy Charie, limonadier, âgé de cinquante-neuf ans, demeurant rue Bap du Rempart 24 ; Louis Marc Antoine Joseph Chaillet, négociant, âgé de cinquante-un ans, demeurant rue Richer 42 ; et ont les époux et les témoins signé avec nous, après lecture.
Signatures : G. H. Lucet ; Mathilde Bonraisin ; C. A. Olivieri ; Dubarc ; Charée ; Chaillet ; Illisible (adjt. au maire).
