L’an mil huit cent soixante-six, le trois octobre, à quatre heures du soir, devant nous, soussigné, Charles Chesneau, Adjoint et Officier de l’État-Civil, délégué de M. le Maire de Nantes, ont comparu, en la maison commune,
Georges-Henry Lucet, ancien professeur, officier de l’Académie, veuf de
Marie Girard, rentière, morte à Huismes (Indre et Loire) fils majeur de feu
Joachim Joseph Lucet, homme de lettres, et
Marie-Angélique Richard, son épouse, rentière, morts à Tours (Indre et Loire) et à Charenton-le-Pont (Seine), né le vingt-sept thermidor an sept à Paris (Seine) et domicilié à Nantes, chemin de Vertou, d’une part ;
et
Marie-Anne Galant, rentière, célibataire, fille majeure de
Pierre-Théodore-Charles Galant, gendarme en retraite, âgé de cinquante-neuf ans, et de
Victoire-Magdeleine Gérard, son épouse, âgée de soixante-un ans, présents et consentants, née le trois octobre mil-huit cent quarante-deux à Nantes et y domiciliée chez ses père et mère, rue Saint-Jacques, d’autre part ;
lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entr’eux, et dont les publications ont été faites et affichées à Nantes les dimanches vingt-trois et trente septembre dernier, délivrées sans opposition. Les actes de naissance des futurs, ceux de décès de la première épouse et des père et mère du futur nous ayant été remis, il a a été donné lecture, ainsi que du chapitre VI du titre V du Code Napoléon, intitulé « du Mariage ». Ayant ensuite demandé aux futurs s’ils veulent se prendre pour mari et femme, chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, avons prononcé, au nom de la loi, que
Georges-Henry Lucet et
Marie-Anne Galant sont unis par le mariage. Et sur l’interpellation par nous adressée aux époux sus-dénommés et aux personnes sous l’autorité desquelles ils viennent de contracter mariage, d’avoir à nous déclarer si les conventions de leur union ont été réglées par contrat, ils nous ont répondu affirmativement et que le contrat en date du vingt-huit septembre dernier, au [?] de Me Billot, notaire à Nantes.
De quoi nous avons dressé acte en présence de Louis Lecomte, marchand de bières, âgé de trente-quatre ans, Henri-Léon Beneteau, dessinateur, âgé de vingt-un ans, tous deux demeurant rue Saint-Jacques, Antoine Kotorocinski, rentier, âgé de soixante-quatorze ans, et Louis Lecomte, marchand, âgé de soixante-trois ans, tous deux demeurant rue de Vertou ; lesquels, anisi que les époux, et les père et mère de l’épouse, ont signé avec nous le présent acte, après lecture.
Signatures : M. Galand ; Lucet ; Madeleine Galant ; Galant ; Henri Léon Béneteau ; Louis Lecomte ; Leconte ; Kotorosinki ; Lecomte.