L’an mil huit cent quatre-vingt-treize, le trente décembre à trois heures du soir devant nous, Louis Lande chevalier de la Légion d’Honneur, Adjoint du Maire de Bordeaux, délégué pour remplir les fonctions d’Officier de l’État Civil, ont comparu en l’Hôtel de Ville, pour être unis par le mariage,
d’une part,
Monsieur Jean Briat, journalier, soldat de la réserve, né à Saillac (Corrèze) le six octobre mil huit cent soixante huit, demeurant à Bordeaux, rue Corne d’Or n° 55 depuis moins de six mois et précédemment avec son père et sa mère à Turenne (Corrèze), célibataire, fils majeur de Robert Briat et de Marie Poignet son épouse, cultivateurs ;
et d’autre part
Mademoiselle Eugénie Ernestine Duché, journalière, née au Havre (Seine Inférieure) le douze Octobre mil huit cent soixante huit, demeurant à Bordeaux avec sa mère, rue Corne d’Or n°55, célibataire, fille majeure de Auguste Achille Duché, employé, domicilé à Paris et de Augustine Héloïse Davout, sans profession, son épouse.
Les publications de ce mariage ont été faites en cette mairie les dimanches dix et dix-setp décembre courant et n’ont été suivies d’aucune opposition. Les futurs nous ont remis leurs actes de naissance, l’acte authentique de consentement du père et de la père du futur, celui du père de la future et le certificat de publication faites à Turenne les dimanches trois et dix décembre courant et également non suivies d’oppositions. Il déclarent n’avoir pas passé contrat.
Après avoir donné aux parties et aux personnes qui les assistaient lecture des pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre cinq du Code Civil, nous avons reçu des contractants, l’un après l’autre, la déclaration qu’ils veulent se prendre pour époux, et avons prononcé publiquement au n om de la loi, que Monsieur Jean Briat et Mademoiselle Eugénie Ernestine Duché sont unis par le mariage. Dont acte fait en présence de la mère de l’épouse consentant et de Jean Delage âgé de vingt-sept ans, raffineur, rue Carpenteyre 61 ; Joseph Bourguedieu âgé de vingt-quatre ans, ferblanier, rue du Noviciat 11 ; Louis Roquer âgé de trente ans, marin, rue du Port 16 : Albert Reilla âgé de vingt-trois ans, papetier, rue Baste 30. Lecture fait du présent, les époux, la mère de l’épouse et les témoins ont signé ave nous.
[S65] Acte de mariage.
L’an mil neuf cent quatre, le douze novembre à quatre heures du soir devant nous, Jean Samson, Chevalier de la Légion d’Honneur, officier de l’Instruction publique, Adjoint au Maire de Bordeaux, délégué pour remplir les fonctions d’Officier de l’État Civil, ont comparu en l’Hôtel de Ville, pour être unis par le mariage,
d’une part, Monsieur Jean Briat, manoeuvre, soldat de l’armée territoriale, né à Saillac (Corrèze), le six octobre mil huit cent soixante-huit, demeurant au Bouscat (Gironde) rue Hoche, 33, veuf de Eugénie Ernestine Duché ; fils majeur de Robert Briat et de Marie Poignet son épouse, cultivateur à Lignorac (Corrèze) ;
et d’autre part, Mademoiselle Marie Peyronnet, corsetière, née à Bordeaux, le neuf mars mil huit cent soixante-six (2e 318), y demeurant rue Fondaudège 177, célibataire, fille majeure de feu Sicaire Peyronnet, décédé à Bordeaux le vingt-neuf juillet mil huit cent quatre vingt-neuf (3e 889) et de Mélanie Louise Bonneau, son épouse, décédée aussi à Bordeaux le vingt-six juillet mil huit cent soixante-dix-huit (3e 981).
Les publications de ce mariage ont été faites en cette mairie les dimanches seize et vingt-trois octobre mil neuf cent quatre sans opposition. Le futur nous a remis son acte de naissance, l’acte de consentement de ses père et mère, l’acte de décès de sa première femme et le certificat des publications faites au Bouscat (Gironde) sans opposition les dimanches trente octobre et six novembre mil neuf cent quatre.
Les futurs déclarent n’avoir pas passé de contrat. La future déclare et les témoins attestent qu’elle n’a pas d’ascendant vivant et 2° que les actes de décès de ses père et mère inscrits à Bordeaux leur sont bien applicables malgré les erreurs ou omissions que ces actes renferment.
Après avoir donné aux parties et aux personnes qui les assistaient lecture des pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre cinq du Code Civil, nous avons reçu des contractants, l’un après l’autre, la déclaration qu’ils veulent se prendre pour époux, et avons prononcé publiquement au nom de la loi, que Monsieur Jean Briat et Mademoiselle Marie Peyronnet sont unis par le mariage. Dont acte fait en présence de : Eugénie Mialhes, âgée de vingt-trois ans, couturière, rue des Vignes 42; Louis Lhospital, âgé de vingt-trois ans, manoeuvre, rue Traversanne 8; Jeanne Durègne, âgée de vingt-cinq ans, femme de chambre, cours Saint-Jean 199 et Jean Lartigue, âgé de quarante ans, ébéniste, rue d’Ornano 192. Lecture faite du présent, les époux et les témoins ont signé avec nous.