Claude Devidas est, en août 1948, l’un des explorateurs (avec les frères Robert et Yves Delfour) des grottes de Tourtoirac, particulièrement de la
rivière souterraine de la Reille, près de Nailhac. Il part ensuite comme coopérant civil au protectorat du Maroc où il est nommé instituteur, puis directeur de
l’école primaire Dakhla de Bir Jdid.
Source :
Protectorat de la République Française au Maroc. Bulletin officiel n° 2002 du 9 mars 1951 : « Direction de l’Instruction Publique. Sont nommés du 1er janvier 1951 [...]
Instituteur de 6e classe,
M. Devidas Claude »
Source :
Protectorat de la République Française au Maroc. Bulletin officiel n° 2280 du 6 juillet 1956 : « Direction de l’Instruction Publique. Sont nommés du 1er janvier 1956 [...]
Instituteur de 4e classe,
M. Devidas Claude »

Claude et Denise Devidas à Bir Jdid, 1964
Source :
Center Blog - Bir Jdid / Saint Hubert :
La petite ville de Bir Jdid a été connue comme Saint Hubert quand le Maroc était sous le protectorat de la France, elle est située de 45 kilomètres de sud de Casablanca, et à 50 kilomètres au nord d’EL Jadida. Son climat est modéré et humide grâce à sa situation près de la côte atlantique à environ quatorze kilomètres. Elle a été fondée pour être une place d’assemblée des chasseurs.
Bir Jdid s’est appelé ainsi parce que Bir (puits) et Jdid (nouveau) est la combinaison des mots (nouveau puits), au moment où Mharza (un des indigènes originaux de Bir Jdid) a creusé un nouveau puits où les gens pourraient arroser en bas de leurs bêtes et remplir au jet leurs récipients.
La plupart des activités communes des indigènes sont l’agriculture et commerce.
Commentaire de El haddad Abdelkader le 11 janvier 2015 : Bir Jdid était au départ une halte de diligence entre Casablanca et Mazagan (actuellement El Jadida). La Halte Saint Hubert, aujourd hui disparue, était un restaurant tenu par une famille française avec une station d’essence Mobil. Outre la cuisine très appréciée à l’époque, c’était aussi un point de vente des tickets de la CTM en direction de Casablanca, Azemmour et El jadida. Un deuxième restaurant était tenu par Mme Orsa au côté opposé près de la maison cantonnière.
Sur la route menant a Sidi Said Benmaachou se trouvait un boucher et en face de lui était la boulangerie de M. Recoin sur la route menant à El Oulja. Bir Jdid Chavent était un point de ralliement des chasseurs mais aussi un point de ravitaillement en eau potable pour les populations autochtones.
Les familles marocaines aisées de l’époque se réduisaient à quelques unités (les deux Ben Brahim haj et Ahmed, le cheikh Réguet et le Mokademm Benarafa à El Oulja). Les autres familles étaient des artisans (maçons : Boutayeb et Mounir), des petits commerçants (Taibi), un meunier (Azzar), des fellahs (El Haddad).
En 1952, nous étions 11 élèves dont une seule fille (Zahra) inscrits à l’école rurale de Bir Jdid qui comptait trois instituteurs (
le couple Devidas et un enseignant de langue arabe, Aguida puis Makroum). L’école française était située dans le collège actuel et ne communiquait pas avec l’autre institution. La géographie mais aussi les habitudes ont beaucoup évolué avec l’avènement de l’indépendance du pays.