L’an mil huit cent quarante-deux, le premier février, à neuf heures du matin.
Par devant nous, Raymond Renouil, adjoint, faisant, en l’absence de Monsieur le Maire, les fonctions d’officier public de l’état civil soussigné,
Sont comparus,
Raymond Giraudin, journalier, natif et habitant de la commune de Cussac, étant né le dix juin mil huit cent dix-huit, selon que le constate l’extrait de naissance délivré par nous cejourd’hui ; fils légitime de
Pierre Giraudin, propriétaire, âgé de quarante-six ans, et d’
Élisabeth Robert, âgée de quarante-quatre ans, avec qui il demeure au village des Andrés en cette commune ; procédant comme majeur et du consentement de ses dits père et mère, présents à la célébration du mariage, d’une part ;
Et
Marie Sauts, sans profession, native et habitante de la commune de Cussac, étant née le seize février mil huit cent vingt-quatre, selon que le constate l’extrait de naissance, délivré par nous cejourd’hui ; fille légitime d’
Étienne Sauts, journalier, âgé de quarante-huit ans, et de
Marie Loubaney, âgée de quarante-six ans, avec qui elle demeure au village de Moneins en cette commune ; procédant comme majeure et du consentement de ses dits père et mère, présents au mariage, d’autre part.
Les dits époux nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage projeté entr’eux, dont les publications ont été faites devant la porte de la maison commune, les jours de dimanche des seize et vingt-trois janvier dernier présente année, sans qu’aucune opposition ne nous ait été signifiée de part ni d’autre.
Faisant droit à leur réquisition et après avoir donné lecture des pièces ci-dessus mentionnées, et du chapitre six, titre cinq du livre premier du code civil, sur les droits et devoirs respectifs des époux, nous avons demandé au futur époux et à la future épouse, s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme, chacun d’eux nous ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons prononcé au nom de la loi, que Raymond Giraudin et Marie Sauts sont unis en mariage.
Le présent a été fait et dressé en présence de Jean Bosq, forgeron, âgé de vingt-neuf ans, de Bernard Andraut, tonnelier, âgé de trente-cinq ans, de Pierre Franques, propriétaire, âgé de trente-cinq ans et de Guillaume Gombeau, musicien, âgé de vingt-trois ans, témoins, majeurs habitants de cette commune, et ont signé avec nous, ainsi que les époux et le père de l’époux, non sa mère, ni les père et mère de l’épouse qui ont déclaré ne savoir, dont acte, après lecture faite.
Signatures : Bosq ; Giraudin, époux ; Marie Sauts, épouse ; Franques ; Gombeau; Andraut ; grand-père de l’époux Renouil, adjt.