L’an mil sept cent quatre-vingt-neuf, et le vingt-un de mars, vu les lettres de Monseigneur l’Archevêque de Bordeaux du 5 mars 1789 (signées)
+ h.m.arch. Burdig. par lesquelles Sa Grandeur nous notifie et certifie du droit accordé à
Arnaud Robert, laboureur, habitant de la paroisse de Moulis, fils légitime de
Jean Robert et de feue
Jeanne Tramont, et
Anne Renouil habitante de la paroisse d’Arcins, fille légitime de feu
Mathieu Renouil et de
Pétronille Basiadoliq, la dispense de l’empêchement qui subsistait entre’eux, provenant de leur parenté au quatrième degré, à l’effet qu’ils passent contrat de mariage ensemble ; la célébration des fiançailles étant faite en conséquence dans cette église d’Arcins le sept mars courant entre le sieur Arnaud Robert, d’une part, et la demoiselle Anne Renouil de l’autre ; la publication d’un ban de leur futur mariage ayant été faite au prône de la messe paroissiale tant à Arcins qu’à Moulis, le second dimanche de Carême, 8 mars, sans qu’il y ait eu ni empêchement, ni opposition ; vu aussi les lettres que leurs parties ont obtenues de Monseigneur l’Archevêque par lesquelles Sa Grandeur les dispense de la publication du second et du troisième ban et leur donne permission en même temps de célébrer leurs noces malgré le temps de Carême, sur quoi elle les dispense aussi par les mêmes lettres du douze du même mois (signées)
Vernaire, Vic. Gén. les dites parties procédant du consentement, savoir le fiancé de son père et la fiancée de sa mère, et de leurs autres parents respectifs ; Nous, soussigné, curé d’Arcins, leur avons imparti la bénédiction nuptiale en la forme prescrite et pratiquée par l’Église notre Sainte Mère, en présence de Pierre Robert, d’autre Pierre Robert, de Louis Renouil, de Raimond Renouil et de Mathieu Renouil, lesquels ont signé avec nous ainsi que l’épouse, à l’exception de l’époux, de Raimond Renouil et de Mathieu Renouil qui ont dit ne savoir, de ce requis par nous.
Signatures : Robert Renouil ; Renouil Robert ; Adhémar (curé).