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François ROGER

Male 1776 - 1842  (65 years)


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  • Name François ROGER 
    Birth 17 Apr 1776  Langres, Haute-Marne, France Find all individuals with events at this location 
    Gender Male 
    Death 1 Mar 1842  Paris, Seine, France Find all individuals with events at this location 
    Burial Cimetière du Père-Lachaise, Paris, Seine, France Find all individuals with events at this location 
    Person ID I24541  bmds
    Last Modified 25 Jan 2022 

    Family Charlotte Denyse Hélène Laboureys (de),   b. 2 Mar 1789, Paris, Seine, France Find all individuals with events at this locationd. 6 Apr 1829, Paris, Seine, France Find all individuals with events at this location (Age 40 years) 
    Children 3 sons 
    +1Male. Jérôme François Édouard ROGER,   b. 1805, Herblay, Yvelines, France Find all individuals with events at this locationd. Yes, date unknown
     2Male. Jean François Aimé ROGER,   b. 19 May 1808, Paris, Seine, France Find all individuals with events at this locationd. Yes, date unknown
     3Male. Dr. Henri Louis ROGER,   b. 15 Jun 1809, Paris, Seine, France Find all individuals with events at this locationd. 15 Nov 1891, Paris, Seine, France Find all individuals with events at this location (Age 82 years)
     
    Family ID F9365  Group Sheet  |  Family Chart

  • Event Map
    Link to Google MapsBirth - 17 Apr 1776 - Langres, Haute-Marne, France
    Link to Google MapsDeath - 1 Mar 1842 - Paris, Seine, France
    Link to Google MapsBurial - - Cimetière du Père-Lachaise, Paris, Seine, France
    Pin Legend  : Address       : Location       : City/Town       : County/Shire       : State/Province       : Country       : Not Set

  • Notes 
    • François Roger, auteur dramatique et poète est né à Langres, le 17 avril 1776.
       À l’âge de 16 ans il fit et chanta des chansons qui amenèrent, pendant dix-sept mois, son incarcération et celle de sa famille. Fonctionnaire, il entra dans l’Université et publia des ouvrages de littérature scolaire ; il fut député sous l’Empire et la Restauration. Journaliste, poète et auteur dramatique, son chef-d’œuvre est une comédie en vers, en trois actes, L’Avocat
       Il fut élu à l’Académie le 28 août 1817 en remplacement de Suard, et reçu par le duc de Lévis le 30 novembre suivant. Son élection fut très critiquée. Il fit partie de la commission du Dictionnaire. Il combattit la proposition Lacretelle, reçut Villemain et le comte de Sainte-Aulaire et vota contre Victor Hugo. Il avait été l’un des compagnons du « Déjeuner de la Fourchette ».
       Il est mort le 1er mars 1842.


       François Roger voit le jour à Langres (Haute Marne), le 17 avril 1776. Fils de Didier Roger, receveur des décimes du diocèse de Langres, et Marie Joly, il commence ses études au collège de sa ville natale et les termine à Paris. De retour à Langres, il se compromet en composant des chansons contre-révolutionnaires. On l’emprisonne avec sa famille sous la Terreur, puis on le remet en liberté, après 17 mois de détention.
       Il revient étudier le droit à Paris, sous la direction de son oncle, Joly, ex-avocat au parlement. Mais il délaisse bientôt la procédure pour s’adonner à la littérature. Il devient attaché au ministère de l’Intérieur et est destitué, le 22 juin 1798, pour avoir lu en séance publique à l’Athénée une traduction en vers d’un fragment des Annales de Tacite, qui s’applique trop directement aux événements du jour.
       Réintégré dans ses fonctions l’année suivante par la protection de Maret, il est successivement secrétaire de François de Nantes, chef de la correspondance et du contentieux à l’administration générale des droits réunis, conseiller général de la Haute-Marne. Il est choisi, le 18 février 1807, par le Sénat conservateur, comme député de son département au Corps législatif.
       Roger fait partie du comité de l’instruction publique et devient, le 22 novembre 1809, par la protection de Louis de Fontanes, inspecteur général comptable de l’université. Il est un des plus empressés à applaudir au retour des Bourbons. Il devient inspecteur général des études le 21 février 1815. Destitué aux Cent-Jours, pour de violents articles contre Napoléon publiés dans le Journal général, il doit se cacher.
       Rétabli dans ses anciennes fonctions au retour de Gand, il est appelé aux fonctions de secrétaire général des postes le 12 septembre 1815. Il entre à l’Académie Française par ordonnance royale du 28 août 1817, en remplacement de Suard. En 1832, Louis XVIII lui octroie des lettres de noblesse.
       Élu, le 25 février 1824, député du 2e arrondissement électoral de la Haute-Marne (Langres), il vote avec la majorité ministérielle, et échoue, au renouvellement du 27 novembre 1827, et aux élections générales du 23 juin 1830. Il rentre à la Chambre, le 20 juillet 1830, élu par le grand collège de la Corse, avec 20 voix (37 votants).
       Après les journées de juillet, il est destitué de ses fonctions de secrétaire général des postes et voit en outre son élection invalidée. Il se retire alors de la vie politique et se consacre à ses occupations littéraires. Roger collabore à la Biographie universelle. Il décède à Paris le 1er mars 1842. Il repose avec Henri-louis Roger (1809-1891), médecin, président de l’Académie de Médecine, président de l’association Générale des Médecins de France. (Source : Amis et passionnés du Père Lachaise).