Source :
Le Nouvelliste du Morbihan, 8 octobre 1939, page 3.
L’auto de M. BOQUET, Président du Syndicat d’Initiative, Juge au Tribunal de Commerce, dérape sur la route glissante et se jette sur un talus. M. BOQUET est mortellement blessé. [...] Le capitaine Boquet avait conservé dans sa démarche l’allure militiare. Né le 21 juin 1872, il s’était engagé en 1892, brigadier en 1893, maréchal-des-logis en 1894. Il était à la formation de la brigade d’artillerie de marine passé au 1er Régiment à Lorient. Il passa avec succès le concours de Versailles et fut nommé sous-lieutenant en 1901, lieutenant en second en 1903, lieutenant en premier en 1906, capitaine le 24 août 1909. Entre temps, il avait fait de nombreuses colonies. Il était à la Direction d’Artillerie de Rochefort quand la guerre éclata en 1914 et se distingua lors de l’explosion d’un poudrière. Envoyé à plusieurs reprises sur le front, il fit la guerre avec le corps colonial. En 1919, il prenait sa retraite avec la Croix de la Légion d’honneur, et entrait en qualité de chef de service à la maison Marcesche où il resta de nombreuses années. Il devait par la suite prendre la direction d’une entreprise industrielle où il fit preuve de réelles qualités d’organisateur. Le commerce lorientais lui avait marqué l’an dernier, sa confiance, en l’élisant juge au Tribunal de Commerce.
Source :
Le Nouvelliste du Morbihan, 2 avril 1944, p. 2
Etude de Me Brisset, notaire à Lorient
Suivant acte sous-seing privé, en date à Auray, du 10 mars 1944, déposé au rang des minutes de Me Brisset notaire à Lorient, résidant à Auray, le 21 mars 1944, et enregistré à Lorient, A.C., le 23 mars 1944, folio 29, N° 213, Madame Catherine PATTE, veuve de Monsieur Louis BOQUET, Mademoiselle Catherine BOQUET et Mlle Anne BOQUET, demeurant ensemble à Angers, 10 rue Hippolyte-Maindron, M. Pierre BOQUET, inspecteur d’assurances, époux de Mme Micheline LE HIR-SAUVANET, demeurant à Angers, rue Volney, N° 64 ter, Monsieur Jean BOQUET, prisonnier de guerre en Allemange, Mme Marguerite BOQUET, épouse séparée de biens de Monsieur René CHAMPBOURDON, ingénieur, avec lequel elle demeure à Champtocé (M.-et-L.) et M. Louis BOQUET, ingénieur et Mme Jeanne JACQUIN, son épouse, demeurant ensemble à Tamatave (Madagascar), ont vendu à Mme Marie LESAINT, épouse séparée de biens de Monsieur Fernand WARTELLE, demeurant à Vitré, rue du Parc, N° 3, et à Monsieur Marcel LAURENS, prisonnier de guerre en Allemagne, et à Mme Yvonne BRIDET, son épouse demeurant à Vitré, 3 rue du Parc, le fonds de commerce d’entreprise de vidanges et de répurgation, exploité à Lorient, Hennebont, Auray, Vannes, Quimperlé et diverses autres localités du Morbinah et du Fnistère, avec tous ses éléments corporels et incorporles.
Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites dans les vingt jours de la 2e insertion à Auray, en l’étude de Me Brisset, notaire à Lorient, où domicile est élu.
Pour première insertion.
J .Brisset