Other Events and Attributes:

• Census: 1901, Talence, Gironde, France
• Military Service: 1917, Bordeaux, Gironde, France
• Census: 1921, 22 rue Sainte-Eugénie, Bordeaux, Gironde, France
• Residence: 1924, Libourne, Gironde, France
• Residence: 1925, Cubjac, Dordogne, France
• Census: 1926, Cubjac, Dordogne, France
• Census: 1931, Brantôme, Dordogne, France
• Residence: 1934, Cadillac, Gironde, France
• Residence: 1937, 21 rue Duffour-Dubergier, Bordeaux, Gironde, France
• Residence: 1938, Hautefort, Dordogne, France
• Census: 1946, Hautefort, Dordogne, France
• Residence: 1953, 2 cours Montaigne, Périgueux, Dordogne, France

Notes:

Après avoir vécu les premières années de leur mariage à Bordeaux, puis Talence (où naît leur fille Colette en octobre 1922), les Devidas s’installent à Libourne en 1924 où Blanche exploite un commerce d’épicerie. La famille se sépare de cette épicerie à la fin de l’année 1925. (Source : parution d’une annonce légale dans La Chronique du Libournais, 13 novembre 1925, p. 3/4) :

« [...] Monsieur Roger DEVIDAS, préparateur en pharmacie, et Madame Blanche BRIAT, épicière, époux, demeurant ensemble à Libourne, avenue Georges-Clemenceau, numéro quarante-six, ont vendu à Monsieur Jean DUHAU, cultivateur, et Madame Jeanne MOIGNET, sans profession, époux, demeurant ensemble à Labrille, commune de Vignonet, le petit Fonds de Commerce d’Épicerie, Mercerie et VIns à emporter qu’ils exploitaient à Libourne, avenue Georges-Clemenceau, numéro quarante-six, comprenant l’enseigne d’Épicerie Saint-Ferdinand sous laquelle le dit fonds est connu et exploité. [...] »

   Fin 1925, la famille s’installe à Cubjac (Dordogne) où naîtra leur second enfant, Claude, en octobre 1926. Roger Devidas travaille alors comme préparateur à la pharmacie de M. Léonce Durand.
 En 1928, nouveau déménagement pour Brantôme (Dordogne) et nouveau lieu de travail : la pharmacie Peyrot située rue Gambetta. Ils y resteront six ans. Jean Briat, le père de Blanche, viendra passer ses dernières années à Brantôme, en compagnie de son épouse Marie Peyronnet ; il décède en 1931. C’est à Brantôme que naît le dernier enfant de la famille, Jacques, en novembre 1929.
 En 1934, pour se rapprocher de son frère Louis lequel est directeur de la Société d’électricité rurale de la Benauge, Roger Devidas obtient un poste à la pharmacie centrale de l’asile de Cadillac-sur-Garonne, alors dirigé par Albert Mamelet (sa fille Marie-Rose fera une brillante carrière de haut-fonctionnaire, et sera à l’initiative d’une refonte de la psychiatrie hospitalière française des années 1960-1970). À la fin 1936, survient un accident malheureux. La chute d’une tuile lors d’un orage interrompra brutalement la vie familiale à Cadillac, Roger est hospitalisé d’urgence et ne peut momentanément plus travailler.
 En février 1937, la famille s’installe à nouveau à Bordeaux au 21 rue Duffour-Dubergier où Roger a retrouvé du travail et aide Pierre Petiot (diplômé en 1908) à la création d’une nouvelle pharmacie.
 En septembre 1938, le pharmacien de Hautefort (Dordogne) Louis Galtier (ingénieur chimiste de 1re classe) est à la recherche d’un préparateur de confiance pour l’aider à gérer l’officine. L’offre convient aux Devidas qui s’installent à Hautefort. Ils y resteront jusqu’en 1953.
 Au cours des années suivantes, Roger reprend une charge d’assureur à Périgueux auprès de la compagnie « La France ». Il décède à Périgueux en 1964. Son épouse, Blanche, tiendra ensuite un commerce de tabac-journaux à Saint-Pierre-de-Chignac jusqu’en 1972.

Roger Devidas a été secrétaire général du groupe régional Sud-Ouest de l’association des « Combattants de moins de vingt ans » (Source : Bulletin de l’association Les Combattants de moins de vingt ans, 1re année, n° 2, quatrième trimestre 1937). La première réunion de cette section se tient le 22 octobre 1937 à l’Athénée à Bordeaux. Un court article de la Liberté du Sud-Ouest du 1er novembre 1937 relate cette réunion :

« Les Anciens Combattants de moins de Vingt ans — L’assemblée statutaire s’est tenue le 22 courant à l’Athénée. La plupart de membres de l’association de « moins de 20 ans » étaient présents. Le rapport moral fut présenté par Devidas, sécrétaire général, et approuvé à l’unanimité. Il en fut de même pour le rapport financier présenté par Guyard, trésorier. Après une allocution du Dr Girou, plusieurs membres posèrent un certain nombre de questions et firent part de leurs désidérata. De nouveaux membres ont été admis ; dix-sept sont venus immédiatement grossir notre effectif qui devient de jour en jour plus important. Pour ceux qui sont encore hésitants, nous définissons ici nos buts : union, camaraderie, entr’aide, sans distinction de parti ou de croyance. Notre groupement réunira bientôt la majeure partie des Anciens combattants de moins de 20 ans. Prochaine réunion amicale, vendredi 5 novembre [1937], à 21 heures, Café Gambetta, 20, place Gambetta. Pour renseignements, s’adresser au Dr Girou, 77, rue Judaïque ; à R. Devidas, secrétaire général, 21, rue Duffour-Dubergier. »

En 1951, Roger Devidas est nommé suppléant du juge de paix du canton de Hautefort en remplacement de Louis Galtier qui a été atteint par la limite d’âge. (Source : Journal officiel du 4 août 1951).

Roger married Blanche BRIAT on 15 Oct 1921 in Bordeaux, Gironde, France. Blanche (daughter of Jean BRIAT and Eugénie Ernestine DUCHÉ) was born on 1 Oct 1899 in Le Bouscat, Gironde, France; died on 14 Dec 1996 in Montpellier, Hérault, France; was buried in Balaruc-les-Bains, Hérault, France. [Group Sheet] [Family Chart]

Other Events and Attributes:

• Also Known As: Blanche Marie Colette DEVIDAS
• Census: 1926, Cubjac, Dordogne, France
• Census: 1931, rue Gambetta, Brantôme, Dordogne, France
• Residence: 1933, 38 rue Gambetta, Brantôme, Dordogne, France
• Residence: 1937, 21 rue Duffour-Dubergier, Bordeaux, Gironde, France
• Census: 1946, Hautefort, Dordogne, France

Colette married Michel LUCET on 25 Feb 1956 in Dammarie-les-Lys, Seine-et-Marne, France. Michel (son of Antoine LUCET and Léonie COUTUREAU) was born on 6 Jun 1931 in Montebourg, Manche, France; died on 19 Aug 1996 in Saint-Michel-sur-Orge, Essonne, France. [Group Sheet] [Family Chart]

Other Events and Attributes:

• Also Known As: Jean Marie Claude DEVIDAS
• Census: 1931, rue Gambetta, Brantôme, Dordogne, France
• Census: 1946, Hautefort, Dordogne, France

Notes:

Claude Devidas accomplit ses études primaires et secondaires à l’école primaire supérieure et au collège d’Excideuil. Il aura comme professeurs : René Bauberot (histoire), Clarin (sciences naturelles), Le Bouzi (mathématiques), Mlle Lemaire (français), le directeur à cette époque étant Albert Faurel. Claude est lauréat en juillet 1939 du Concours des Bourses nationales (Source : Le Petit Limousin, 22 juillet 1939).

Claude Devidas est, en août 1948, l’un des explorateurs spéléologues (avec les frères Robert et Yves Delfour) des grottes de Tourtoirac, particulièrement de la rivière souterraine de la Reille, près de Nailhac. Voir le rapport de l’exploration complémentaire qui aura lieu en 1949 par une nouvelle équipe de spéléologues (Source : Annales de spéléologie, janvier 1951)

Il part ensuite comme coopérant civil au protectorat du Maroc où il est nommé instituteur, puis directeur de l’école primaire Dakhla de Bir Jdid.

Source : Protectorat de la République Française au Maroc. Bulletin officiel n° 2002 du 9 mars 1951 : « Direction de l’Instruction Publique. Sont nommés du 1er janvier 1951 [...] Instituteur de 6e classe, M. Devidas Claude »

Source : Protectorat de la République Française au Maroc. Bulletin officiel n° 2280 du 6 juillet 1956 : « Direction de l’Instruction Publique. Sont nommés du 1er janvier 1956 [...] Instituteur de 4e classe, M. Devidas Claude »

Claude et Denise Devidas à Bir Jdid, 1964

Source : Center Blog - Bir Jdid / Saint Hubert :
 La petite ville de Bir Jdid a été connue comme Saint Hubert quand le Maroc était sous le protectorat de la France, elle est située de 45 kilomètres de sud de Casablanca, et à 50 kilomètres au nord d’EL Jadida. Son climat est modéré et humide grâce à sa situation près de la côte atlantique à environ quatorze kilomètres. Elle a été fondée pour être une place d’assemblée des chasseurs.
 Bir Jdid s’est appelé ainsi parce que Bir (puits) et Jdid (nouveau) est la combinaison des mots (nouveau puits), au moment où Mharza (un des indigènes originaux de Bir Jdid) a creusé un nouveau puits où les gens pourraient arroser en bas de leurs bêtes et remplir au jet leurs récipients.
 La plupart des activités communes des indigènes sont l’agriculture et commerce.

Commentaire de El haddad Abdelkader le 11 janvier 2015 :
 Bir Jdid était au départ une halte de diligence entre Casablanca et Mazagan (actuellement El Jadida). La Halte Saint Hubert, aujourd hui disparue, était un restaurant tenu par une famille française avec une station d’essence Mobil. Outre la cuisine très appréciée à l’époque, c’était aussi un point de vente des tickets de la CTM en direction de Casablanca, Azemmour et El jadida. Un deuxième restaurant était tenu par Mme Orsa au côté opposé près de la maison cantonnière.
 Sur la route menant a Sidi Said Benmaachou se trouvait un boucher et en face de lui était la boulangerie de M. Recoin sur la route menant à El Oulja. Bir Jdid Chavent était un point de ralliement des chasseurs mais aussi un point de ravitaillement en eau potable pour les populations autochtones.
 Les familles marocaines aisées de l’époque se réduisaient à quelques unités (les deux Ben Brahim haj et Ahmed, le cheikh Réguet et le Mokademm Benarafa à El Oulja). Les autres familles étaient des artisans (maçons : Boutayeb et Mounir), des petits commerçants (Taibi), un meunier (Azzar), des fellahs (El Haddad).
 En 1952, nous étions 11 élèves dont une seule fille (Zahra) inscrits à l’école rurale de Bir Jdid qui comptait trois instituteurs (le couple Devidas et un enseignant de langue arabe, Aguida puis Makroum). L’école française était située dans le collège actuel et ne communiquait pas avec l’autre institution. La géographie mais aussi les habitudes ont beaucoup évolué avec l’avènement de l’indépendance du pays.

Claude married Denise Jeanne GERVAISE in Mar 1952 in Bir Jdid, El Jadida, Maroc. Denise (daughter of Adrien Georges Joseph Marie GERVAISE and Marguerite GAUTHIER) was born on 13 Oct 1928 in La Ville-du-Bois, Essonne, France; died on 2 Feb 2017 in Gourdon, Lot, France. [Group Sheet] [Family Chart]

Other Events and Attributes:

• Also Known As: Jules Marie Jacques DEVIDAS
• Census: 1931, rue Gambetta, Brantôme, Dordogne, France
• Census: 1946, Hautefort, Dordogne, France

Jacques married Gisèle FARO on 20 Oct 1951 in Meknès, Maroc. Gisèle (daughter of Isidore FARO and Marie-Louise MASSE) was born on 16 Jul 1926 in Homps, Aude, France; died on 11 May 2021 in Balaruc-les-Bains, Hérault, France. [Group Sheet] [Family Chart]

Other Events and Attributes:

• Also Known As: Christine Marguerite Marie Jacqueline LUCET

Family/Spouse: Mohamed Nejib BOUBAKER. Mohamed was born in 1955 in Kalâat el-Andalous, Ariana, Tunisie; died on 17 Mar 2020 in Sens, Yonne, France. [Group Sheet] [Family Chart]

Christine married Francis TEBOUL on 15 May 2010 in Thonon-les-Bains, Haute-Savoie, France. Francis (son of Isidore TEBOUL and Aicha Alice KORCHIA) was born on 8 Mar 1949 in Oran, Algeria. [Group Sheet] [Family Chart]

Remi married Barbara McDuffee SKINNER on 6 Nov 1982 in Paris 16e, Seine, France. Barbara (daughter of Carlton SKINNER and Jeanne Dorothy ROWE) was born on 4 Sep 1957 in San Rafael, Marin, California. [Group Sheet] [Family Chart]

Family/Spouse: Nicolas BELDICEANU. [Group Sheet] [Family Chart]

Family/Spouse: Elisabeth CANAYER. [Group Sheet] [Family Chart]

Notes:

born at 16h20 – weight 3,9kg

Family/Spouse: Kinga DANSCZYK. [Group Sheet] [Family Chart]